Dans petit village de campagne vivait un violoniste. C’était un homme grand et brun, aux yeux aussi limpide qu’un ciel en été. Ses traits altiers avaient toujours une expression rêveuse comme s’il n’était pas vraiment là. Chaque jour, sur la place public, il jouait de son violon. Qu’il pleuve, vente ou neige, que ce soit l’hiver ou l’été, novembre ou juillet, il jouait. Et sa musique contait les rêves des étoiles, les sables d’Orient et mille autres choses encore. Mais parfois la symphonie se faisait mélancolique, déplorant la stupidité des hommes, leur superficialité et leur ignorance. Les notes s’envolaient dans le ciel vers des horizons meilleurs que ne pouvait atteindre le violoniste, homme de chair et de sang. La musique était si belle et si sincère que les pièces d’argent et les petits sous pleuvaient dans sa casquette. L’argent seul ne suffisait cependant pas à son bonheur. Il avait besoin des applaudissements et des rires des spectateurs. Ils lui emplissaient le cœur et le réchauffait. Pour les habitants du village, le violoniste était aussi immuable que le temps et le vent. Il faisait parti de leur quotidien et, quand un matin de novembre on n’entendit pas sa musique, les villageois sombrèrent dans la mélancolie. Les jours passèrent sans nouvelles du musicien. Finalement la vie normale repris son cour mais personne n’oublia le violoniste qui parlai aux étoiles.
Le violoniste.
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Salut, je t’ai laissé un message sur ton post de présentation sur LivrAddict. 🙂
J’aime beaucoup tes écrits, et je te souhaite une bonne continuation ! Vraiment, ne lâche pas !
On pourrait discuter de nos lectures. Voici mon adresse : lalibrosphere@gmail.com
Merci ! Je ne manquerai pas de te contacter !
J’aime vraiment ton style: c’est simple mais percutant, sensible et dur à la fois, et puis on sent que tu es jeune, on ne ressent pas encore l’expérience et honnêtement, j’adore ça, c’est tellement différent de d’habitude!
Merci beaucoup !